La CTG soutien les acteurs qui œuvrent pour la cause des « défavorisés »
Représentant au dernier recensement près de 10% de l’emploi salarié en Guyane en 2012, soit 4 000 salariés environ, les différents secteurs rassemblés au sein de l’Economie Sociale et Solidaire composent, incontestablement, un frange importante pour le développement de l’économie du territoire. Encore faut-il rappeler que, dans le cadre de sa compétence « Développement Economique », l’ancienne Région Guyane apportait déjà sa pierre dans le domaine de l’insertion en investissant comme par exemple, en 2015, plus de 100 000 euros, dans les caisses des associations qui oeuvrent continuellement dans l’Economie Sociale et Solidaire, GEIQ MULTISECTORIEL, GEI BTP, GUYANE PIONNIERE, en l’occurrence.
En fait, la requête déposée par les dirigeants de la CRESS s’articule selon deux axes dans le temps. A court terme, afin de palier aux difficultés rencontrées sur le plan de leur trésorerie, et compte tenu de la faiblesse des recettes qui découlent des activités lucratives et des frais d’adhésions, la CRESS sollicite instamment la CTG afin de pouvoir bénéficier d’un accompagnement territorial sur le plan financier. Le but étant de doter la plate forme sociale, des ressources nécessaires pour l’organisation d’une première Conférence Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire en Guyane. Evénement programmé courant Novembre, mois de l’Economie Sociale et Solidaire dans le monde.
Sur le long terme, et dans la lignée de la convention tripartite signée en juin 2015 avec l’Etat et l’ancienne Région, la CRESS a également plaidé pour l’obtention de garanties indispensables émanant de la CTG en matière de fléchage des Fonds Européens. Dans son rôle de facilitatrice et d’interface, les porteurs de projets sociaux ont exprimé la volonté de pouvoir fonder un véritable « Observatoire de l’Economie Sociale et Solidaire en Guyane ». Constituant un objectif prioritaire, son rôle serait de fournir les éléments statistiques préalables aux prises de décisions de la part des décideurs politiques, économiques, sociaux ou autres…
Compte tenu du peu de marges de manœuvre de l’actuelle CTG, à la lumière des résultats du dernier audit des comptes de la CTG, le président Alexandre a suspendu sa décision à une consultation qui devrait délivrer ses conclusions d’ici deux à trois semaines. Parce que, selon lui, plus que jamais, il convient de ne pas relâcher les efforts territoriaux sur les différents chantiers de toutes les entreprises qui concourent de manière pragmatique au développement de l’emploi et du lien social dans tous ces domaines marqués par la vulnérabilité de l’économie sociale et solidaire.