Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane a assisté, ce lundi 28 février 2022 à Awala Yalimapo, à l’inauguration de Yépi Makandra, le premier établissement d’accueil pour les femmes en situation d’addiction.

Portée par l’Association l’AKATIJ, qui a pour but d’aider les personnes les plus vulnérables à se (re)construire un chemin vers l’autonomie et l’insertion, la communauté thérapeutique Yépi Makandra est fondée sur un projet novateur et ambitieux : celui d’accueillir dans leur démarche d’arrêt des consommations des femmes, souvent en situation de précarité, sorties de leur environnement habituel, avec leurs enfants.

L’établissement offre un accompagnement et un soutien gratuit aux femmes en situation d’addiction (drogues, médicaments, alcool, etc.). Co-financé par la CTG à travers les Fonds Européens et financé par l’ARS et la CGSS, il peut accueillir 25 femmes et 15 enfants.

“C’est un réel bonheur de participer à cette inauguration et je salue l’implication de l’Association l’AKATIJ qui a permis à ce projet de voir le jour. Chez nous en Guyane, la femme est le poto mitan d’un foyer et lorsque qu’elle connaît des problèmes d’addiction c’est toute la cellule familiale qui en pâtit et donc la société guyanaise également. C’est en ce sens, qu’il est important de les soutenir et de leur permettre de redresser la pente.” – Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane

Ont notamment pris part à cet événement :

• Jean-Paul Fereira, maire d’Awala-Yalimapo et 1^er vice-président de la CTG en charge du Développement durable et de la transition énergétique
• Samantha Cyriaque, 8è vice-présidente de la CTG en charge de l’Autonomie et du handicap

Étaient également présents :

• Thierry Queffelec, préfet de région
• Lénaïck Adam, député de Guyane
• Marie-Laure Phinéra-Horth, sénatrice de Guyane

Pour en savoir plus…

L’AKATIJ (acronyme de « An nou Kombat Ansamm Tout Inégalité di Jodla »), initialement dénommée « Association Kouroucienne d’Aide aux Ti Jeunes » a été créée en janvier 1995 par le rapprochement de personnalités de la Direction Départementale de la Protection de la Jeunesse (DDPJJ), de promoteurs du contrat de ville de Kourou, de responsables de structures socio-éducatives et d’un groupe de Kourouciens. Ils se sont mobilisés pour venir en aide à une population jeune, nombreuse et fragilisée par les phénomènes d’exclusion tels que l’échec scolaire, les difficultés d’insertion socio-professionnelles, le mal-logement, la toxicomanie…

Sa légitimité et sa volonté de contribuer au développement de réponses adaptées dans ses domaines d’intervention l’ont amenée à créer plusieurs structures sociales et médico-sociales et asseoir son savoir-faire et ses compétences principalement autour de la prise en charge en addictologie, prévention, hébergement social et formation.