Dans le cadre de sa politique dédiée à la  culture, la Collectivité Territoriale de Guyane poursuit son intervention dans la connaissance scientifique et la valorisation de la biodiversité guyanaise.

Après la naturalisation d’un jaguar en 2016, celle d’un jaguarondi en 2021, des taxidermistes professionnels, agréés « Musées de France », ont opéré du 5 au 23 septembre la restauration de pièces historiques et la naturalisation de nouveaux spécimens pour le musée territorial Alexandre-Franconie.

La majorité de ses collections est composée de spécimens d’histoire naturelle (faune, flore, géologie) accumulée depuis sa fondation en 1901.

Parmi les pièces traitées, remontant à la création du musée et abimées avec le temps et du fait des techniques employées à l’époque, figurent des mammifères et des reptiles (chien crabier, loutre, serpent, caïman, tatou cabassou…). Les taxidermistes ont également précédé à la naturalisation d’oiseaux (becs-en-ciseau) et à la finalisation d’un chat margay.

La restauration des spécimens abîmés permettra leur retour au sein du parcours permanent d’exposition du musée. Les spécimens nouvellement créés, issus de dépouilles récupérées par l’Association Kwata ou les services de l’Etat, viendront étoffer l’offre muséographique du musée.

L’opération qui s’est déroulée dans l’atelier de taxidermie à la Maison des Cultures et Mémoires de Guyane, a été valorisée à l’occasion de visites guidées organisées pour les étudiants de l’Université de Guyane, des classes du collège Auguste-Dédé et lors des visites organisées pendant les Journées Européennes du Patrimoine.

La Collectivité Territoriale de Guyane confirme ainsi son engagement et son investissement dans la connaissance et la valorisation de la biodiversité guyanaise à des fins patrimoniales, pédagogiques et scientifiques.