Le Pass culture en phase test
Rolande Chalco-Lefay, 9ème vice-présidente de la Culture, du Patrimoine et des Identités assistait à la présentation du Pass culture et ses avancées en Guyane par les chargées de mission présentes pour lancer l’opération sur notre territoire, ce vendredi 15 juin 2018.
Cette présentation avait lieu à la préfecture sous la forme d’une visioconférence avec Céline Danion Léger, conseillère de la ministre de la Culture pour l’éducation artistique et culturelle.
Elle s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont les représentants du préfet, des élus municipaux et du directeur des affaires culturelles.
Pour rappel, tout guyanais de 18 ans se verra proposer un passeport lui permettant d’accéder à la culture par le biais d’une information de qualité. Les grands objectifs de ce dispositif visent à rendre toute la culture accessible, de diversifier les pratiques et les sorties culturelles, et de constituer un vecteur crédible pour remporter l’adhésion des jeunes sur le long terme.
Concrètement, le Pass Culture est une application mobile et un site web qui permettront à tous les jeunes à partir de 18 ans de bénéficier d’un portefeuille numérique de 500 euros, et d’accéder ainsi à un éventail d’offres culturelles de proximité. Une start-up d’Etat créée pour animer ce dispositif, a pour rôle notamment de tester et d’améliorer en permanence son fonctionnement.
La phase de test va officiellement commencer en Guyane auprès d’une centaine de jeunes à la rentrée pour une réelle expérimentation avec un crédit de 250 € (500€ à terme).
Pour sa part, la vice-présidente Rolande Chalco-Lefay s’est engagée à ce que toute l’information culturelle, produite par les deux importants vecteurs que sont le Pôle Culture de la CTG et l’EPCC/les Trois fleuves, remonte vers le dispositif pour être rediffusée auprès des jeunes. Les acteurs se sont accordés sur l’idée d’un suivi en commun au sein d’un comité de pilotage local, associant également de jeunes « ambassadeurs ». « Ce projet constitue également l’occasion d’aborder d’une autre manière la politique culturelle sur notre territoire » conclue-t-elle.