Le budget primitif 2020 de la collectivité adopté
Un budget qualifié par Rodolphe Alexandre « d’équilibré, de stabilisé et de transparent », qui permet à la collectivité de mobiliser des efforts particuliers concernant plusieurs de ses compétences majeures, parmi lesquelles :
- la sécurité civile via le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS Guyane) : la CTG poursuit le soutien apporté à l’établissement public afin, d’une part, d’accompagner la formation et le recrutement local de sapeurs-pompiers professionnels et, d’autre part, de procéder à la réhabilitation des casernes existantes et au renouvellement du matériel, parallèlement à la construction de nouvelles casernes ;
- la cohésion sociale, via un soutien affirmé à des secteurs qui en sont des vecteurs : le sport et la culture ;
- l’aménagement du territoire et plus particulièrement le désenclavement numérique et aérien. La renégociation de la DSP, notamment, devrait permettre d’améliorer la desserte des communes de l’intérieur d’une part par la mise en place de moyens de transports plus importants et d’autre part par la mise en service de l’aéroport de Camopi.
- le développement économique. Un soutien matérialisé notamment par l’inscription des crédits liés à la mobilisation des co-financements de l’Etat et de l’union Européenne afin d’achever, dans de bonnes conditions les PO 2014-2019 mais également à travers le lancement des études concernant les futurs programmes.
- l’éducation et la formation, avec pour objectif une meilleure couverture des besoins des secteurs porteurs tel que celui de la santé, un développement des dispositifs d’accès et de maintien en formation.
La CTG entend également mettre l’accent sur :
- la poursuite de la PPI, avec notamment une accélération des chantiers scolaires (Cité Scolaire de Saint-Georges, Lycées de Saint-Laurent, de Macouria…), mais également avec le démarrage de la construction de trois bâtiments administratifs qui permettront d’héberger près d’un millier d’agents de la CTG de l’île de Cayenne et ainsi de faciliter les démarches des usagers et d’améliorer de manière significative les conditions de travail.
- La poursuite de la restructuration du pôle social afin de mieux répondre aux enjeux cruciaux auxquels la collectivité doit faire face dans un contexte de croissance démographique élevée et de jeunesse de la population, notamment s’agissant de : la gestion de l’enfance, l’action sociale de proximité, la lutte contre les exclusions générées par la grande pauvreté, le regroupement des équipes administratives.
Autant d’enjeux majeurs, auxquels le Président Rodolphe Alexandre a souhaité accorder une véritable priorité, rappelant que le budget adopté ce jour est le fruit de cinq années de travail acharné avec ses équipes, rythmées par différentes victoires telle que la recentralisation du RSA (Revenu de Solidarité Active), une prestation sociale dont la charge représentait un poids financier toujours plus important pour la Collectivité, qui réduisait considérablement ses marges de manœuvres au point d’hypothéquer sa capacité à assumer ses dépenses de fonctionnement. Une avancée notable suivie de la recentralisation du RSO (Revenu de Solidarité Outre Mer).
Autre points à l’ordre du jour, l’adoption du budget primitif de :
- la régie des transports s’élevant en termes réels à 1 491 100,00 € et se décomposant entre une section de fonctionnement de 1 006 600,00 € et une section d’investissement de 484 500,00 €.
- Le Pôle Affaires Européennes s’élève à 117 590 018 € dont 44 504 030 € en section de fonctionnement et 73 085 987 € en section d’investissement.
- L’abattoir territorial s’élevant en termes réels à 1 493 200,00 € et se décomposant entre une section de fonctionnement de 1 438 700,36 € et une section d’investissement de 54 499,64 €
Le plan de formation 2020-2022 adopté
L’assemblée de Guyane a également dû se prononcer ce jour sur le plan de formation 2020-2022 au terme d’une présentation menée par les services compétents. Un programme s’articulant autour d’une partie classique et d’une partie innovante dont les enjeux sont les suivants :
- Prioriser les formations obligatoires
- Augmenter la performance des équipes
- Maîtriser les marchés publics
- Former les cadres / managers
- Intégrer la performance du dialogue social au plan
Les élus de l’assemblée de Guyane ont adopté ce rapport à la majorité.
Les élus et directeurs soumis à un code de conduite
Autre point sur lequel les élus territoriaux ont du se pencher ce mercredi 19 février : le code de conduite de la CTG. À travers ce dispositif, la Collectivité Territoriale de Guyane s’est engagée dans une démarche de tolérance zéro à l’égard de la corruption et de toutes pratiques prohibées, et à maintenir et garantir les normes juridiques, éthiques et morales, à respecter les principes d’intégrité, d’objectivité et d’honnêteté, à protéger les budgets placés sous sa responsabilité contre les fraudes, les irrégularités, la corruption et les conflits d’intérêts. Dans le cadre de la mise en place du dispositif général nécessaire pour garantir la transparence et la probité de l’action publique territoriale, l’Assemblée Plénière réunie ce jour s’est prononcée en faveur du rapport soumis.