Jeunesse et Petite enfance : des avancées significatives concernant la justice des mineurs
Ce mercredi 29 novembre 2017, la 7ème Vice-Présidente de la Collectivité Territoriale, déléguée à la Petite enfance et à la Jeunesse, Audrey Marie assistait à la signature d’un Protocole partenarial pour la mise en oeuvre de la défense des mineurs en Guyane et à celle d’une Convention pour l’audition d’enfants devant le juge aux Affaires familiales.
Les acteurs signataires étaient les suivants: le Président du Tribunal de Grande Instance de Cayenne, Patrick Chevrier, la Procureure adjointe de la République, Isabelle Arnal, le Directeur Territorial adjoint de la protection judiciaire de la jeunesse de Guyane, et Maître Magali Robo-Cassilde, bâtonnier de l’Ordre des Avocats au barreau de la Guyane.
La mise en place d’un protocole partenarial pour la mise en oeuvre de la défense des mineurs en Guyane traduit une volonté farouche de tous les intervenants d’organiser efficacement et de façon pérenne la défense des mineurs quel que soit leur statut, auteur victime ou nécessitant une assistance éducative. Ce protocole préconise une véritable synergie entre les différences acteurs de la justice des mineurs.
La Convention pour l’audition d’enfants devant le juge aux Affaires familiales, elle, a été pensée dans l’optique que les mineurs susceptibles d’être entendus devant le Juge des Affaires Familiales puissent réellement être informés de ce droit. Elle a pour but essentiel d’améliorer et de clarifier les modalités relatives à l’audition de l’enfant en vertu de l’article 388-1 du code civil.
Il était important que l’élue de la CTG, déléguée à la Petite enfance et à la Jeunesse assiste à la signature de ces deux documents qui marquent de réelles avancées s’agissant de la justice des mineurs. La Collectivité, elle, continue d’assurer sa mission auprès des mineurs nécessitant une assistance éducative, de protection de l’enfance, via l’Aide Sociale à l’Enfance dont les missions comprennent des actions de prévention et de soutien en direction des enfants et des familles en difficultés psycho-sociales, et des actions de prise en charge d’enfants qui, pour des raisons diverses, ne peuvent demeurer dans leur famille.