Familles souches : « pour que Macouria ne perde pas son âme »
Familles souches : « pour que Macouria ne perde pas son âme »
Un important travail patrimonial vient d’être révélé à la population de la commune de Macouria à travers une exposition intitulée les « Familles souches ». Cette exposition met en lumière les arbres généalogiques des familles souches de Macouria du 18è siècle à nos jours.
Dimanche après-midi, l’heure était au devoir de mémoire au bourg de Tonate. L’animation se passait à la salle polyvalente, comble pour l’occasion, où ont évolué le groupe folklorique Dahlia, le groupe Chataigne pour un montage théâtral, suivis par la projection d’un film documentaire réalisé par Phil Labonté durant lequel trois gangans de la commune , Yournise Ibris, Said Nepos et Tibère Fernand relataient l’histoire ancienne et celle de ses grandes familles.
Le maire Gilles Adelson a inauguré cette exposition en présence de Rolande Chalco-Lefay, 11è vice-présidente déléguée à la Culture, au Patrimoine et aux Identités de la Collectivité Territoriale de Guyane, et le conseiller territorial Olivier Maignien. Rappelant la volonté de la municipalité de faire vivre la mémoire collective, l’édile a souhaité que chaque habitant sache comment s’est construit la commune qui aujourd’hui s’agrandit et accueille des gens de tous horizons.
C’est le 10 juin dernier dans le cadre la commémoration de l’abolition de l’esclavage qu’a été apportée la première réponse pour faire vivre cette mémoire, avec la présentation de panneaux comportant les noms de 1200 esclaves devenus libres sur le territoire de Macouria.
“Nous voulons renforcer le lien autour de notre patrimoine immatériel”, a souligné le maire Gilles Adelson. Quant aux nombreuses familles présentes, elles se sont littéralement ruées sur les panneaux à la recherche des noms de leurs ancêtres et parents dont les noms résonnent encore dans leur mémoire mais surtout dans leur cœur.