Aujourd’hui mercredi 03 février 2021 était signée une convention tripartite entre la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) représentée par Hélène Sirder, 1ère vice-présidente déléguée au développement durable, aux mines et aux énergies, l’énergéticien EDF PEI, représentée par Gaëlle Paygambar, directrice de projet centrale du Larivot et le Parc Naturel Régional de Guyane (PNRG), représenté par son directeur Pascal Gombauld. Cet événement est un premier temps fort avant le démarrage effectif des travaux prévu dans le courant de l’année.

La signature de cette convention vient entériner une volonté commune entre les partenaires de préserver la biodiversité sur le site de la future centrale électrique du Larivot à Matoury. La Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) et EDF PEI confient au PNRG, la gestion d’une zone de 150 ha, dont 70 ha appartiennent à la Collectivité, autour de la centrale et sur la parcelle en vis-à-vis le long de la RN1.

Cette zone sanctuarisée située dans un secteur à forte pression anthropique et urbanistique permettra de préserver cet espace qui héberge de nombreuses espèces animales et végétales rares et protégées et constitue un corridor écologique entre la mangrove Leblond et la réserve naturelle du Mont Grand Matoury.

La centrale de Dégrad-des-Cannes et le barrage de Petit-Saut couvrent aujourd’hui l’essentiel des besoins électriques de la Guyane, et ces besoins ne cessent de croitre : +2,5% par an.

Avec près de 40 ans de service, le site de Dégrad-des-Cannes ne répond plus aux nouvelles normes réglementaires d’émissions atmosphériques, ni au niveau de performance et de fiabilité attendus par le système électrique guyanais. Sa fermeture est prévue à fin 2023. La nouvelle centrale du Larivot fonctionnera avec de la biomasse liquide. Elle permettra d’assurer la continuité de l’approvisionnement et la fourniture d’énergie à puissance garantie. Ses équipements de pointe se démarqueront par leur haut niveau de performance technique et environnementale.