Difficultés rencontrées par le monde agricole : le président de la CTG a rencontré les acteurs de la filière
- Les délais d’instruction de demande de fonds européens(FEADER) et la nécessité d’améliorer l’information relative au traitement des dossiers :
Pour rappel : la CTG, via le Pôle Affaires Européennes est depuis avril 2023, en charge de l’insruction des dossiers en lieu et place de la DAAF. Contre toute attente, ce transfert de compétence n’a pas été adossé à un transfert de personnels équivalent. Aussi, la CTG entend poursuivre sa politique de recrutement qui a déjà permis de mutiplier par deux le nombre d’instructeurs, afin d’optimiser la capacité et la rapidité d’intervention des services.
- Les freins d’ordre réglementaire rencontrés par les agriculteurs : plusieurs situations ont été exposées. Si les problématiques rencontrées ne relèvent pas toutes des compétences de la CTG, celle-ci entend cependant jouer un rôle de facilitateur ou au moins de prescripteur auprès des entités concernées.
- Le rôle du COSDA : le président de la CTG a souligné l’importance que cette instance soit un un espace de discussion, d’organisation, de structuration où sont définies les orientations. Ils s’agit de travailler sur les plans de filière et notamment la souveraineté alimentaire et de mener une véritable réflexion commune sur l’application concrète des préconisations formulées. Un planning prévisionnel des réunions du COSDA sera établi et communiqué à l’ensemble des parties.
- La nécessité d’améliorer l’information à destination des acteurs de la filière et porteurs de projets : un calendier de rencontres sera établi de manière conjointe avec la Chambre d’Agriculture. Cet espace de communication permettra la transmission d’informations relatives au secteur, notamment concernant le nouveau Programme de Développement Rural de la Guyane, les fonds européens, le GEROPHA, etc.