[Coopération] Rencontre avec Roland Dubertrand, Ambassadeur de la coopération régionale dans la zone atlantique
Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane, rencontrait ce mercredi 8 décembre 2021, Roland Dubertrand, Ambassadeur de la coopération régionale dans la zone atlantique, en visite sur le territoire. Dans le cadre de cette visite s’est également tenue une réunion technique avec Jean Luc Le West, vice-président de la CTG, délégué au développement économique et au Tourisme.
Au cœur des discussions figuraient la problématique du nouveau BAC qui transitera entre les deux rives mais également la question de la nécessité d’accentuer l’ancrage de la Guyane dans son espace régional et d’aller vers une coopération renforcée avec les pays voisins.
« Aujourd’hui les échanges avec les pays de notre espace régional sont minimes en plus de ne pas être gérés de manière optimale. Or, cette ouverture vers nos voisins représente un véritable intérêt pour notre territoire » insiste Jean Luc Le West.
Des propos étayés par les services de la CTG, plus particulièrement s’agissant des volets de la santé, de l’éducation, ou encore de l’agro-alimentaire.
Ont en effet été mises en exergue certaines difficultés s’agissant des échanges avec les pays voisins et notamment le manque de relais sur ces territoires pour certaines problématiques rencontrées en Guyane.
Le nouveau Ferry-boat liant Saint-Laurent du Maroni à Albina : quelles perspectives ?
Pour rappel, un protocole d’accord a été signé entre la Guyane et le Suriname, pour la mise en place d’un nouveau ferry-boat, l’actuelle navette, « La Gabrielle », qui transite entre les deux rives, depuis 1991, étant unanimement jugée obsolète.
Il s’agit désormais – puisque les travaux sont achevés du côté de la Guyane – que le Suriname puisse à son tour disposer d’une infrastructure permettant d’accueillir cet outil de manière optimale : un quai aux normes.
Tout l’intérêt de cette rencontre était donc de rappeler à l’ambassadeur, les enjeux associés à la mise en place de cet outil et la nécessité que le Suriname se saisisse de la partie opérationnelle qu’il lui reste à mener afin de permettre sa mise en service effective avec l’objectif que ce dernier puisse s’en faire le relai auprès des plus hautes instances surinamaises.