Les représentants SE-Unsa et de sa Fédération Unsa-EDUCATION reçus à la CTG
Ce lundi 5 mars 2018, le Président de la CTG Rodolphe ALEXANDRE, répondant à la sollicitation du syndicat Unsa, organisait une rencontre avec ses membres désignés, en présence du Vice-Président Claude PLENET et de son équipe administrative. Participaient donc également à cette réunion Pascal BRIQUET et Nathalie ALFRED-RENARD, respectivement le Secrétaire Régional de l’Unsa-Éducation Guyane et la Secrétaire Générale SE-Unsa Guyane, ainsi que les membres Raymonde CAPE, Philippe DEBRUYNE, Cédric MISTRAL.
Cet entretien avait pour objectif de débattre sur les interrogations de l’organisation concernant les besoins identifiés en termes de capacité d’accueil scolaire et d’accompagnement des formations pour les jeunes et les éducateurs (carte des formations et équipements), au niveau du secondaire.
Les échanges ont été constructifs. Bien conscient de ces enjeux, le Président Rodolphe ALEXANDRE a précisé que la CTG mettait tout en œuvre afin de compresser légalement les délais d’études et de réalisations concernant les projets relevant du programme pluriannuel d’investissement (PPI scolaire).
Concernant la demande relative à un collège supplémentaire au niveau de Saint Laurent du Maroni, le Vice-Président Claude PLENET a tenu à souligner que la CTG s’était engagée à en étudier la faisabilité. Mais il est important de ne pas disperser les forces mobilisées dans la mise en œuvre actuelle de la PPI. Il a été ainsi rappelé l’effort consenti par la CTG qui d’ici l’horizon 2021, va mettre en œuvre une programmation qui surpasse le volume financier de 4 grandes régions hexagonales réunies (dont la Bretagne et l’Aquitaine).
En attendant la livraison des nouveaux établissements et en complément, pour les rentrées prochaines, la construction d’extensions est également prévue ainsi que la mise à disposition de bungalows, une solution temporaire là où l’espace le permettra.
Sur la question du personnel, un dispositif alternatif aux contrats aidés est en cours. L’accompagnement de l’Etat n’est plus le même puisqu’il est passé de 80% à 40% de prise en charge financière, ce qui implique, de fait, un coût supplémentaire pour la CTG (2 millions d’euros). En contrepartie, ce dispositif offre des perspectives de carrière aux agents qui monteraient en compétences et effectueraient des heures de travail supplémentaires, passant de 20h à 35h par semaine.
D’autres points ont également fait l’objet de cet entretien. Le plan numérique avec l’investissement prévu pour les établissements scolaires a été abordé et il a été précisé qu’il sera l’objet d’un déplacement auprès du gouvernement du Président Rodolphe ALEXANDRE. Sur la question des cartes de formation, il a été rappelé le travail de concertation menée avec le Rectorat. La complétude est presque atteinte pour les nouveaux établissements, car seule celle de la structure prévue sur Matoury est encore en cours. Quant à faire évoluer l’offre existante, il fut souligné que cela était possible sur proposition des chefs d’établissement.
Les représentants du syndicat ont ainsi précisé qu’ils avaient contribué à alimenter cette réflexion en transmettant leurs observations et leurs recommandations via la plateforme des Etats Généraux.