Les élus de l’Assemblée de Guyane réunis en Assemblée Plénière

]Les élus de l’assemblée de Guyane se sont réunis ce jeudi 15 juin 2017 en Assemblée Plénière afin de délibérer sur un certain nombre de dossiers. Étaient notamment présents une partie des directeurs généraux adjoints de la CTG, parmi lesquels le DGA délégué à l’aménagement, au transport et au développement durable, Laurent Labarthe,  la DGA déléguée à l’économie, au développement numérique et à l’innovation, Betty Berthome, ou encore la DGA déléguée à l’éducation, à l’enseignement Supérieur, à la formation, la cohésion sociale et l’ insertion, Mirella Lama.

Le sujet de la sectorisation des collèges de Kourou et de Saint-Laurent du Maroni a été abordé en premier lieu. La sensibilité de la question a bien entendu été évoquée.

En effet, s’agissant de Kourou, les proviseurs tiennent à maintenir le calendrier. La rentrée 2017-2018 étant préparée depuis le mois de janvier, un certain nombre d’opérations est déjà prévu. Cependant, le collège Joseph Ho Ten You est quasiment vide, alors que les autres collèges de la ville explosent.

Concernant Saint-Laurent du Maroni, la question est encore plus délicate. En effet, seules les familles dont les enfants n’ont pas encore fait leur entrée au collège se disent favorables à cette nouvelle sectorisation.

Le dossier a finalement été retiré de l’ordre du jour. Des réunions devraient être organisées afin d’étudier plus en détail, et éventuellement au cas par cas, la question.

L’ensemble des autres points a été adopté.

Figuraient notamment à l’ordre du jour :

  • L’autorisation de signature de l’avenant relatif à la nouvelle opération du doublement du pont du Larivot.

Afin de répondre à l’augmentation du trafic entre Cayenne et les communes situées à l’ouest, et ainsi fiabiliser une liaison indispensable au fonctionnement socio-économique de la Guyane, un doublement du pont du Larivot, assurant le franchissement de la rivière de Cayenne par la route nationale 1, reliant ainsi Cayenne à Saint-Laurent du Maroni, était nécessaire. L’opération avait, par ailleurs, été inscrite au contrat de plan Etat-Région signé le 30 septembre 2015 entre le Préfet et le Président de la CTG, anciennement Président de Région, Rodolphe Alexandre.

Le protocole d’accord relatif au renforcement du Pacte pour l’avenir de la Guyane, signé entre l’Etat et la CTG le 17 mars 2017, et le plan d’urgence pour la Guyane validé le 05 avril par le Conseil des Ministres, a acté l’inscription du doublement du pont du Larivot par avenant au contrat de plan 2015-2020, pour un montant de 100 M€ d’autorisations d’engagement, et une première tranche de 50 M€ de crédits de paiements. Cette dépense sera prise en charge à 100 % par l’Etat.

Le projet consistera à construire un nouvel ouvrage de 1300 mètres de longueur, à environ 40 m en aval du pont actuel, et comprendra deux voies de circulation affectées au sens Cayenne-Kourou, ainsi qu’une voie verte d’une largeur de 3 m réservée aux déplacements des modes doux. Le pont actuel sera conservé et ses deux voies, affectées au sens Kourou-Cayenne.

 

  • L’attribution d’une avance remboursable de 200 000 € à la SAS CAIRE (Compagnie Aérienne Inter-Régionale Express).

Suite au mouvement social de mars et avril 2017, la Compagnie a fait part à la CTG de difficultés conjoncturelles rencontrées sur son activité en Guyane. Cette avance remboursable permettra à la structure de reconstituer son « cash flow » et de remettre la machine en marche.

 

  • La création de la carte mobilité inclusion (CMI).

Cette carte se substitue, à compter du 1er janvier 2017, aux cartes de stationnement, d’invalidité et de priorité délivrées aux personnes en situation de handicap. Au 1er juillet 217, seules les nouvelles CMI, reprenant les droits attachés aux 3 anciennes cartes, seront attribuées.

Cette nouvelle carte permettra notamment une simplification des démarches de la MDPH pour un renforcement de son rôle d’accompagnement des personnes handicapées, un renforcement du rôle des équipes médico-sociales APA pour une prise en charge globale des besoins de la personne en perte d’autonomie, ou encore de raccourcir les délais de fabrication des cartes aux fins d’amélioration de la qualité du service rendu à l’usager.

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