LUTTE CONTRE LE MOUSTIQUE AEDES TAENIORHYNCHUS : PRÉCISIONS
LUTTE CONTRE LE MOUSTIQUE AEDES TAENIORHYNCHUS : PRÉCISIONS
Le Président de la Collectivité Territoriale de Guyane rappelle aux administrés que les rotations de la baygonneuse ont repris à compter de ce début de semaine, prioritairement dans les secteurs fortement envahis par le moustique Aedes Taeniorhynchus (les plannings sont accessibles sur le site de la CTG : http://bit.ly/2hDqSV3).
Ce moustique, qui sévit actuellement sur le littoral guyanais, ne transmet aucune maladie mais ses piqûres sont très douloureuses. Cette recrudescence de moustiques est un phénomène saisonnier qui résulte de la conjonction des fortes marées et du retour des pluies abondantes.
En plus de l’action de la baygonneuse, chacun peut se protéger des moustiques attaquant en volées par :
- La pose de moustiquaires aux portes et fenêtres (ou de barrières moustiquaires aux terrasses et balcons)
- La fermeture des portes et fenêtres avant la tombée de la nuit
- Le port de vêtements amples, longs et clairs
- L’utilisation de répulsifs à la tombée de la nuit
- L’utilisation de différents pièges à moustiques
- L’ornementation des cours, jardins et balcons avec des plantes répulsives vis-à-vis des moustiques (citronnelle, thym, mélisse, menthe, géranium,…)
Par ailleurs, concernant le moustique vecteur de la dengue, du chikungunya et du zika, l’Aedes Aegypti, le Président de la CTG informe la population que le 7 novembre dernier, à Montpellier, les opérateurs de démoustication nationaux, dans le cadre de l’assemblée générale de l’ADEGE (agence nationale pour la démoustication et la gestion des espaces demoustiqués), ont acté le principe de travailler en 2017 sur des méthodes alternatives à la lutte chimique. La CTG mobilisera donc prochainement ses partenaires institutionnels et scientifiques locaux, nationaux et internationaux afin d’évaluer la faisabilité sur le territoire guyanais de l’application de méthodes innovantes tels que l’inoculation d’une bactérie aux moustiques qui viendrait les empêcher de transmettre les virus aux humains.