Visite du Défenseur des Droits : un nouveau délégué prévu à Saint-Georges
Le défenseur des droit, Jacques Toubon, le président de la CTG, Rodolphe Alexandre et le maire de Saint Georges de l’Oyapock, George Elfort, ont signé une convention relative à la mise en place officielle d’un délégué du défenseur des droits au sein de la commune de Saint Georges de l’Oyapock.
Le Défenseur des droits, Jacques Toubon, de passage en Guyane en a profité pour visiter hier matin, en présence du président de la Collectivité Territoriale de la Guyane, Rodolphe Alexandre, la commune de Saint Georges de l’Oyapock avant de se rendre à Camopi pour constater les réelles difficultés auxquelles est confrontée au quotidien une partie de la population guyanaise. Pour avoir un relais au plus près de l’Est du territoire, il a annoncé l’arrivée d’une nouvelle déléguée, Josette Abreu Dos Santos, située à Saint Georges de l’Oyapock même. Au total, il s’agit de l’arrivée en Guyane de trois nouveaux délégués de la défense des droits en complément des quatre déjà en place, portant à sept le nombre total de délégués sur le territoire de la Guyane.
Jacques Toubon, par sa neutralité politique, veut tenter d’exposer les situations et proposer des solutions adaptées. Pour ce faire, il compte justement sur cet élargissement de son réseau de délégués sur le territoire guyanais.
Les délégués sont des volontaires qui perçoivent des indemnités mensuelles. La présence de ces « personnes-relais » a pour but d’aider les personnes physiques ou morales à faire valoir leurs droits fondamentaux.
L’enclavement du territoire et l’immigration grandissante rend la tâche des délégués compliquée, mais le Défenseur des droits reste optimiste, et se veut rassurant sans promettre l’impossible.
Cecile Dipp, Conseillère permanente de Jacques Toubon sur la Guyane, chapeaute le dispositif de délégués. Afin de garantir un déploiement optimal sur l’ensemble du territoire. Les sept délégués seront dispatché dans les communes éloignées. Actuellement en formation, la déléguée qui sera localisée sur Saint Georges, n’a pu être présente lors de cette signature.
A la suite de cela, la délégation s’est rendue au Centre de contrôle de police (CCP), installé depuis 5 ans à la frontière entre la Guyane et le Brésil, en attente de l’ouverture administrative du pont. Face aux forces de l’ordre mobilisés sur le site (douane, PAF, PJ…), Jacques Toubon s’est largement informé sur l’avenir du CCP qui reste assez vague et sur la réelle coopération transfrontalière qui existe entre la Guyane et le Brésil.
Pour clôturer sa visite à Saint-Georges, le Défenseur des droits a rencontré le gérant du site de la future usine biomasse, qui produira de l’énergie par la transformation du bois. Ce site sera revisité par le président en présence de Bernard Levy (EDF) dans un mois. Enfin, une petite visite rapide du village Philogène a permis à Jacque Toubon de constater le problème de l’immigration sur le territoire, avant de s’envoler vers Camopi.