[Conférence Bio-Plateaux] Signature d’un accord bilatéral avec le Suriname et Déclaration tripartite en faveur de la création d’un Observatoire régional entre la Guyane, le Suriname, le Brésil

La première journée de la conférence Bio-Plateaux s’est déroulée ce vendredi 1er novembre 2024, et a été marquée par plusieurs temps forts, parmi lesquels :

  • la signature d’un accord bilatéral technique pour le suivi de la qualité des eaux du bassin du Maroni
  • la déclaration tripartite Guyane, Suriname, Brésil, en faveur d’un observatoire régional sur les bassins versants transfrontaliers et la biodiversité aquatique du Plateau des Guyanes dans l’objectif d’un partage regulier de données et d’informations. Cet outil constituera également un appui à la prise de décisions, dans ces domaines.

Un événement auquel ont notamment participé, Chandrikapersad Santokhi, président de la République du Suriname et Riad Nurmohamed, ministre des travaux publics du Suriname, aux côtés des différents acteurs du plateau des Guyanes, ce vendredi 1er novembre 2024, venus confirmer l’intérêt de leurs territoires respectifs pour ces sujets.

Les acteurs ont également pu échanger dans le cadre de plusieurs tables rondes. Jean-Paul Fereira, vice-président délégué au développement durable et à la transition énergétique a eu l’honneur d’animer la première table ronde, qui avait pour thématique : les défis locaux pour les ressources en eau sur le plateau des Guyanes : un point de vue socio-culturel.

Figuraient au cœur de la conférence :

  • les besoins et perspectives en termes de coopération régionale sur l’environnement pour la Guyane, territoire européen d’Amazonie;
  • les enjeux d’adaptation aux changements climatiques, y compris la prévention des risques naturels (inondations et étiages sévères);
  • les problématiques d’accès aux services essentiels et de réduction des pressions sur les ressources en eau au bénéfice des populations riveraines;
  • la gouvernance concertée des bassins versants transfrontaliers, dans une logique participative, pour mener progressivement à une planification et à une gestion commune;
  • la connaissance et la protection d’une biodiversité aquatique à la richesse remarquable.