Comment faire évoluer la recherche en Guyane ? Rencontre avec le CNRS

Le mardi 14 mai 2024, s’est tenue une rencontre entre Phillipe Bouba, 5e vice-président de la Collectivité Territoriale de Guyane en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche et Antoine Gardel, représentant du CNRS en Guyane. Cet échange qui s’inscrivait dans le cadre des travaux relatifs au Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (SRESRI).

Il était question  :

  • des enjeux associés à l’Éducation et à la formation sur le territoire guyanais;
  • de la volonté de faire évoluer la recherche sur les territoires ultramarins;
  • de la licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) qui ouvrira le 1er septembre 2024;
  • de partenariats internationaux dans le secteur de la recherche et notamment de la question de l’obtention des visas pour les chercheurs venus du Brésil et du Surinam

« Nous comptons continuer à travailler avec l’ensemble des instituts de recherche, à les soutenir lorsque leurs projets et réalisations correspondent au SRESRI (Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation) et SRISI (Stratégie Régionale d’Innovation – Spécialisation Intelligente). À l’issue de la rencontre, il est indéniable que nous partageons la même ambition : permettre à la Guyane de tendre vers l’excellence, aux jeunes Guyanais de se former, et au territoire d’intéragir avec ses voisins sud-américains ».

Pour aller plus loin:

Les territoires d’Outre-mer sont souvent considérés pour le monde de la recherche :

  • Comme des lieux exceptionnels en particulier pour l’étude de la biodiversité, du patrimoine naturel et des risques naturels. Ces thématiques sont des sujets d’intérêt pour la recherche et sont source de nombreux projets structurants portés par plusieurs partenaires ou par une démarche individuelle.
  • Porte d’entrée vers l’international en bénéficiant de l’ancrage dans un bassin régional du territoire considéré.

 Les thématiques principales portées par le CNRS et partagées entre les DROM-COM, sont :

  • la résilience de socio-écosystèmes insulaires face au changement global;
  • les impacts du changement climatique
  • les impacts de l’anthropisation sur le patrimoine culturel et naturel
  • le déclin et  la préservation de la biodiversité et des ressources naturelles
  • les risques naturels
  • les risques anthropiques : pollutions, après-mines et espèces invasives
  • la chimie des substances naturelles liée à un endémisme exceptionnel dans ces DROM-COM