Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Karine Cresson-Ibris, vice-présidente déléguée à l’emploi, la formation et l’insertion professionnelle, et Sherly Alcin, conseillère territoriale, rencontraient  ce mercredi  5 avril, Saïd Ahamada,  nouveau directeur général de LADOM, et Maryline Rabord directrice territoriale de LADOM Guyane, qui œuvre en faveur de la mobilité des résidents d’outre-mer au service du développement économique, social et culturel de leurs territoires.

Cette rencontre  était dédiée à aborder la question à fort enjeu de la formation des adultes ultramarins.

« La mobilité doit être au cœur de nos préoccupations, notamment pour permettre aux jeunes et aux moins jeunes d’engranger des compétences et de revenir sur leur territoire pour les mettre à profit. Notre relation partenariale mérite d’être confortée, amplifiée. Certaines conventions arrivées à échéance méritent d’être réexaminées. Ce n’est pas le travail qui manque, et j’espère que la relation que nous allons pouvoir établir nous permettra d’aboutir à des résultats positifs pour le territoire. » , à introduit Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane

Les discussions ont notamment porté sur le nouveau chantier de LADOM, à savoir la mobilité dans les deux sens : le retour au pays des ultramarins, actifs ou étudiants. Un  projet à construire qui s’inscrit pleinement dans la feuille de route de cette nouvelle mandature.

Des perspectives en matière de formation et d’accompagnement ont également été abordées, parmi lesquelles :

• l’accompagnement de LADOM vis-à-vis des personnes des communes de l’intérieur vers le littoral;
• la question de la prise en compte des étudiants de médecine, qui à ce jour ne peuvent bénéficier du dispositif passeport mobilité a été abordée par Karine Cresson-Ibris (ce sujet sera d’ailleurs inscrit à l’ordre du jour du prochain Conseil interministériel des Outre-mer par la Collectivité Territoriale de Guyane)

Des axes d’amélioration  et/ou plusieurs problématiques en termes de singularité du territoire sur lesquels il conviendrait d’échanger concernant l’accompagnement de LADOM ont été mis en exergue :

• le dispositif de continuité territoriale intérieure inopérant, par manque d’adaptabilité au contexte local. Les pistes de travail proposées par LADOM sont les suivantes : ne pas poursuivre le conventionnement dans les conditions actuelles d’inefficacité, faire le bilan des années passées afin de repartir sur un nouveau conventionnement répondant aux particularités locales. En cas d’enveloppe dédiée à l’aide à la continuité territoriale intérieure, la CTG et LADOM devront se rapprocher du gouvernement afin que cette enveloppe vienne se rajouter à l’aide d’Etat déjà apportée sur la DSP intérieure qui s’élève aujourd’hui à 1,5 millions d’euros.
• la continuité funéraire, et l’avance des frais par les familles dans le cadre d’un décès

“Aujourd’hui il faut que les Outremer soient partie prenante de la République et que la République soit au rendez-vous des Outremer. Il faut que vous considériez LADOM comme un outil à votre service, un outil qui doit vous permettre de servir le projet du territoire, en collaboration évidemment avec le gouvernement, pour faire en sorte que LADOM soit aux services des territoires ultramarins, du développement, économique, social…”

Saïd Ahamada, le nouveau directeur général de LADOM

La CTG entend évidemment poursuivre un travail conjoint avec cet outil crucial pour le territoire au regard du contexte socio-économique qui est le sien.