Ce vendredi 8 avril 2022, Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), rencontrait Jean-Claude Labrador, maire de la commune de Roura et plusieurs membres de son équipe municipale autour de la problématique de la route des Champs. Cette rencontre se tenait en présence de Thibault Lechat-Vega, 3e vice-président de la CTG, délégué à l’Europe et des conseillers territoriaux, Zadkiel Saint-Orice, délégué aux infrastructures routières et Christian Noko, également élu à la municipalité de Roura.

Au cœur des discussions : l’impraticabilité de la route des champs en raison de son état de dégradation extrême ainsi que l’étude de pistes de réflexion qui permettraient d’aller vers une solution provisoire avant d’envisager des travaux de rénovation durable.

Récemment interpellé par un syndicat d’agriculteurs de Cacao et par des d’élus de la municipalité de Roura, Gabriel Serville avait d’ores et déjà pris connaissance de cette problématique et notamment de la question du financement de la réfection de la piste des Champs. Attentif à cette situation, le président de la CTG s’était engagé à suppléer la commune qui n’est pas en mesure d’assurer seule la maîtrise d’ouvrage de l’opération de réfection en raison de sa situation financière. Dans la mesure où il s’agit d’une voirie communale, une délibération de la commune devra être être prise pour déléguer la maîtrise d’ouvrage à la Collectivité territoriale afin que celle-ci puisse intervenir.

« Nous allons mobiliser tous les acteurs et techniciens pour faire en sorte qu’on étudie la possibilité de faire des travaux provisoires qui vont faciliter la circulation sur cette voirie en attendant que des études opérationnelles (configuration du profilage des accotements, des bas-côtés, des caniveaux qui récupèrent les eaux de ruissellement, ect,) soient réalisées afin de traiter durablement cette piste.L’idée pour nous, c’est d’aller vers un financement croisé.  La CTG, naturellement, mettra sa contribution. On va également étudier dans quelle mesure on pourrait mobiliser les fonds européens. On compte également sur une participation même symbolique de la commune, pour faire en sorte que l’on arrive à boucler le budget prévisionnel qui va nous permettre de refaire cette voirie au bénéfice des riverains, mais surtout au bénéfice des agriculteurs qui l’empruntent, car je suis conscient des conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent et on se doit de leur trouver les justes réponses qu’ils attendent,» a indiqué Gabriel Serville.