[Désenclavement] Réunion avec la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC)
Ce lundi 10 janvier 2022, Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane rencontrait Thierry Buttin, directeur de la sécurité de l’aviation civile aux Antilles-Guyane, Dominique Tarjon délégué de l’aviation civile en Guyane, Philippe Rondel, adjoint du délégué de l’aviation civile en Guyane.
Les dossiers suivants figuraient à l’ordre du jour :
- L’aérodrome de Saint-Laurent du Maroni
- L’aérodrome de Camopi
- L’aérodrome de Maripasoula
- La sûreté/la sécurité
Les études opérationnelles des aérodromes de Saint-Laurent du Maroni et de Camopi étaient présentées en début de séance.
À Saint-Laurent du Maroni, l’objectif est d’impulser une dynamique conduisant à lancer l’opération de relocalisation de l’aérodrome et assurer la sécurité de l’aérodrome existant.
Des réunions techniques sont programmées avec la ville, pour la finalisation du choix d’implantation de l’aérodrome actuel.
Concernant l’aérodrome de Camopi, il s’agira de pérenniser et développer la liaison Cayenne – Camopi et d’assurer le maintien du Service de Sauvetage et de Lutte contre l’Incendie des Aéronefs (SSLIA).
Le planning des travaux de l’aérodrome de Maripasoula a été évoqué, la mise en conformité de celui-ci en matière de sûreté sera également planifiée.
L’ordre du jour ayant été examiné, le trafic aérien et notamment le droit de trafic ou encore le coût des billets d’avion étaient abordés, Jean-Luc Le West, 13e Vice-Président, délégué au développement économique et au tourisme s’est exprimé sur ces sujets :
« Le droit de trafic doit évoluer. On ne peut plus être coincé et être ce cul de sac aérien qu’est la Guyane.
Ce n’est plus possible on doit pouvoir échanger avec les autres territoires du continent sud-américain, les biens et les personnes doivent pouvoir circuler. »
Gabriel Serville, président de la Collectivité Territoriale de Guyane a également indiqué en clôture :
“Nous allons devoir partager les efforts, en tant qu’élus nous ferons notre part de travail, nous comptons également sur la Direction Générale de l’Aviation Civile. La Guyane ne peut rester dans cette dynamique, il nous faut trouver les justes ressources pour assurer le désenclavement du territoire, œuvrer à son développement économique, créer de l’activité, de l’emploi afin d’augmenter le pouvoir d’achat des guyanais, et notamment leur permettre de voyager.”