La plateforme BIO-PLATEAUX (Guyane, Suriname et État d’Amapa) est lancée !
Le lancement de la plateforme « Bio-Plateaux », outil de coopération pour l’articulation transfrontalière de l’eau et de la biodiversité entre la Guyane, le Suriname et l’Etat d’Amapa au Brésil, se déroulait ce vendredi 26 février 2021 à Cayenne.
Un évènement auquel participait Hélène Sirder, 1ère vice-présidente déléguée au développement durable, mines et énergie, en présence de Raynaud Vallée, Directeur Général des Territoires et de la Mer, de Patrick Lecante, président du Comité de l’Eau et de la Biodiversité de Guyane, de Marie-José Gauthier, déléguée de l’espace pour la Guyane au CNES, l’Office de l’Eau de Guyane (OEG), de l’Office International de l’Eau (OiEAU), et en visioconférence d’Antoine Joly, ambassadeur de France au Suriname, d’Antônio Waldez Góes Da Silva, gouverneur de l’État d’Amapa, de Riad Nurmohamed, ministre des travaux publics du Suriname, de Miriam Macintosh, directrice de cabinet du ministre des affaires étrangères des affaires géopolitiques et de coopération internationale au développement du Suriname, de Tânia Maria Do Socorro Barroso Miranda Sousa, directrice présidente de l’agence de développement économique de l’ l’État d’Amapa, et de Gonda Asadang, directrice de l’eau au ministère des ressources naturelles du Suriname.
La plateforme Bio-Plateaux était lancée et présentée ce vendredi, avec pour but le partage d’informations entre chercheurs, décideurs politiques et populations locales des trois pays voisins, sur l’eau et la biodiversité aquatique à travers les bassins du Maroni et de l’Oyapock.
Le partage des données récoltées contribuera à une meilleure connaissance de ces milieux, pour des échanges sur les besoins de développement des activités liées à la ressource en eau et à la protection de l’environnement aquatique. En parallèle, la mise en place de projets conjoints, un sujet crucial, pourra également découler vers une coopération dans d’autres secteurs.
La vice-présidente a indiqué que la plateforme, projet cofinancé par le Programme de Coopération régional de la Commission Européenne, Interreg Amazonie (PCIA), instruit par la Collectivité Territoriale de Guyane, est non seulement une innovation mais également un grand pas pour l’engagement de nos trois territoires à protéger nos ressources et notre environnement.
Le gouverneur de l’État d’Amapa et le ministre des travaux publics du Suriname ont félicité tous les contributeurs ayant permis la mise en œuvre du projet, et ont souhaité la poursuite des travaux pour relever les défis environnementaux de demain.
Une initiative qui conduira à terme, à la mise en place d’un véritable observatoire transfrontalier, puis à une gestion intégrée des ressources en eau et de la biodiversité aquatique.
Suite aux différents discours d’introduction, les participants ont pu rentrer dans le vif du sujet et découvrir la plateforme construite de manière collaborative, en français, portugais et en anglais, présentant entre autre les bulletins hydrologiques des bassins de l’Oyapock et du Maroni, des données sur la qualité de l’eau, des cartes interactives sur tous les points de surveillance identifiés sur la zone du projet Bio-Plateaux et d’autres items techniques.
Financement et instruction du projet :
Cofinancé par : le programme de coopération régional de la Commission Européenne, Interreg Amazonie (PCIA),
instruit par : la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), ainsi que par l’Office de l’Eau de Guyane (OEG), la Direction Générale des Territoires et de la Mer (DGTM) et le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES).
Partenaires :
Des partenaires issus des trois territoires œuvrent à la réalisation des objectifs du projet BIO-PLATEAUX : l’Office International de l’Eau (OiEau) et l’Office de l’Eau de Guyane (OEG) pour la France, l’Université Anton de Kom (AdeKUS) pour le Suriname et l’Agence de Développement Economique de l’Amapa (Agência Amapá) pour le Brésil.