1ère réunion sur la contractualisation de la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance : 4,4 millions dédiés à la prévention et à la protection de l’enfance en Guyane
Audrey Marie, vice-présidente déléguée à la petite enfance et à la jeunesse et Patrice Richard, directeur général adjoint, en charge de la prévention, de la solidarité et de la santé à la CTG participaient ce mercredi 22 juillet 2020, à la préfecture, à la première réunion en vue de la contractualisation de la stratégie nationale de la prévention et protection de l’enfance.
Une rencontre présidée par Claire Durrieu, sous-préfète de Guyane, en charge du développement économique et social, en présence d’Olivier Noguerra, responsable des travailleurs sociaux de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), de Francis Happe, chargé de mission pour la lutte contre la pauvreté à la préfecture, en visioconférence avec d’autres représentants de l’ARS, la CAF, protection judiciaire de la jeunesse.
Suite à la signature d’un accord de contractualisation après la venue d’Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance en novembre 2019, la Guyane, second département de France sélectionné (sur 30), pourra bénéficier d’un contrat en faveur de la prévention et de la protection de l’enfance en Guyane.
Initié sur le territoire par la CTG et l’État, et porté par la vice-présidente déléguée à la petite enfance et à la jeunesse, ce projet ambitieux permettra de développer le schéma territorial de protection à l’enfance, pour cela il bénéficiera d’une enveloppe de 4,4 millions par an, à savoir 2,2 millions de l’État, répartis entre la préfecture et l’ARS, avec contrepartie identique de la CTG, sur la période 2020/2022.
Un mécanisme similaire à la contractualisation sur la lutte contre la pauvreté, des moyens dégagés par les services de l’Etat et la CTG pour créer des mesures nouvelles, additionnelles ou complémentaires par rapport aux dispositifs de droits communs.
Une contractualisation rendue possible notamment grâce à l’investissement, de la vice-présidente déléguée à la petite enfance et à la jeunesse, qui s’est employée à défendre les intérêts du territoire pour ce dossier.
Audrey Marie, invitée à prendre la parole a indiqué :
« Ce moment est l’aboutissement d’un travail de plusieurs mois avec les services de la Collectivité Territoriale de Guyane, et je tiens à rappeler que les enjeux sont nombreux pour le territoire. »
Elle a ensuite proposé plusieurs actions qui pourraient faire partie du conventionnement, parmi lesquelles :
– Proposer un bilan de santé aux enfants scolarisés en école maternelle
– Mettre en place des visites à domicile d’une puéricultrice
– La mise en place d’un bus PMI
– Renforcer les équipes de PMI
– Mettre en place des services à domicile pour les familles les plus fragiles
– Accompagner les grossesses adolescentes
– Accompagner le planning familial à Saint-Laurent du Maroni
– Proposer des mesures d’accompagnement/d’aide à la gestion budgétaire
– L’aide à la parentalité
– Accompagner les professionnels
– Soutenir les mères mineures (scolaire et psychologique)
– Renforcer les équipes en charge des informations préoccupantes pour mieux coordonner la protection de l’enfance.
Elle a tenu à rappeler qu’il faut être en mesure d’apporter un soutien aux familles, y compris celles qui font face à des enfants en situation de handicap.
Calendrier :
Des travaux préparatoires doivent être menés avec les différents acteurs du territoire, un travail sera co-construit avec les partenaires et piloté par la Collectivité, afin de fournir dès le début du mois de septembre des fiches actions qui seront présentées, avant la signature d’une convention tripartite État, ARS, CTG.