[1er Salon de la Vie Associative] Différents ateliers pour mieux appréhender les problématiques des associations
Le deuxième atelier du séminaire dédié à aborder l’engagement associatif en tant qu’objet de développement local, proposé tout au long de cette première journée du salon de la vie associative organisé par la CTG, se voulait être un lieu d’échange sur les pistes d’améliorations de la prise en compte du handicap et des enjeux qui y sont associés dans le milieu associatif.
Des discussions au cours desquelles est régulièrement revenue la question de la mutualisation des ressources et des connaissances relatives au public dit en situation de handicap entre les associations, notamment via l’idée d’une plateforme ressource identifiant l’ensemble des acteurs dédiés et des besoins de ce public.
La nécessité de faire intégrer l’importance que la question de l’accessibilité aux personnes en situation de handicap se pose rapidement dans le processus de création d’une association a également été abordée.
Enfin, les échanges ont également permis de faire émerger l’idée de la mise en place d’actions d’immersion dans la peau de personnes en situation de handicaps, nécessaires, sans doute ,à une meilleure compréhension de leurs difficultés et donc des besoins des associations. Des actions qui se destineraient à des officiels mais également à tous les publics.
C’était la thématique de l’atelier numéro 3 proposé ce jour dans le cadre du séminaire intitulé «l ‘engagement associatif comme objet de développement local ».
Un échange entre les acteurs du monde associatif, les services de la CTG et divers partenaires qui a mis en relief l’importance que l’engagement soit caractérisé par une présence active, mais également par un esprit de groupe et une volonté de se relier aux autres. En effet, la complémentarité, l’esprit de cohésion et la synergie sont autant d’éléments que les différents participants ont qualifié comme étant indispensables à un fonctionnement optimal d’une équipe autant qu’à une intégration individuelle réussie.
Quelques mètres plus loin, c’est d’insertion professionnelle et d’emploi dont il était question avec l’atelier 4 qui proposait une présentation de différents organismes œuvrant en faveur d’une aide à l’insertion ou à la réinsertion, ou encore offrant aux associations un accompagnement à l’emploi.
Ainsi ont été présentés :
- l’école de la deuxième chance qui s’adresse à des jeunes de 18 à 25 ans, sortis du système scolaire depuis au moins un an, sans diplôme ni qualification. Cette structure autonome offre à ce public en difficulté la possibilité d’acquérir les compétences nécessaires à son intégration sociale, citoyenne et professionnelle.
- le groupement d’employeurs – Profession sports et loisirs Guyane qui se propose d’accompagner les associations dans leur démarche d’emploi, dans une volonté de simplification des démarches administratives mais également en agissant sur la consolidation des emplois mis en place et sur les axes d’amélioration de l’organisation de l’emploi.
- le dispositif local d’accompagnement associatif qui apporte aux associations souhaitant créer ou pérenniser des emplois, un accompagnement d’ordre stratégique et une aide à la structuration.
- le parcours d’immersion de graines Guyane qui a pour objectif de faire découvrir, au public en recherche d’emploi ou de formation, les métiers d’animation du secteur de l’éducation à l’environnement, principalement à travers des thématiques liées au patrimoine naturel, culturel et historique du territoire